Les mystères de Lyon

Plongez dans la légende de...

La Dame-blanche
de la Croix-Rousse

"Malheur, Malheur, Malheur à tous"

Vous connaissez sans doute le quartier bohème de la Croix-Rousse. Ses places arborées, son gros caillou, son air de village et sa vue imprenable sur la ville de Lyon. Savez-vous que c'est ici qu'en 1840, une dame-blanche est apparue, faisant de terribles prédictions ? Tentons de mieux comprendre ce qui se cache derrière la légende.

Par Alice Emorine, photos Adrien Pinot

Partie 1

Une année noire pour les Lyonnais

La naissance de la légende

Pour leur ouvrage Les traditions populaires comparées, paru en 1854 aux éditions Dumoulin, Désiré Monnier et Aimé Vingtrinier, érudits du XIXe siècle, ont tenté de recueillir les récits que l'on raconte à leur époque au coin du feu, afin d'en réaliser une étude sociologique.

"Sous des apparences fantastiques et frivoles devaient se cacher plus d'une leçon et plus d'une vérité "
Aimé Vintrignier, imprimeur, écrivain, histoirien amateur et érudit du XIXe siècle

Dans la préface de ce livre, Aimé Vingtrinier explique leur démarche : " Tout n'est pas caprice de la folle du logis dans ces dames-blanches qui apparaissent au fond des bois, ces chasseurs sauvages qui traversent les airs au sein de la nuit, ces dragons qui gardent les trésors, ces lutins qui égarent les voyageurs. Il est certain que cette mythologie fantasmagorique des campagnes à une raison d'être."

C'est ainsi que Désiré Monnier et Aimé Vingtrinier ont découvert dans le journal local, l'histoire d'une dame blanche qui serait apparue en 1840 devant un soldat de la Croix-Rousse pour prédire inondation, peste, famine et guerre.

1840 une année terrible pour les Lyonnais

Nous sommes en 1840. Fin octobre, le Rhône connaît une crue hors du commun qui restera la plus forte du XIXe siècle. Les eaux débordent partout créant d'épouvantables ravages.

"De toutes les villes victimes du fléau, la plus importante comme la plus cruellement éprouvée fut Lyon"
Maurice Champion, historien Français.

On lit, dans le récit de la crue Lyonnaise par Maurice Champion :

"… Dans la nuit du 30 au 31[Octobre], à 2 heures du matin, le Rhône, continuant à croître, rompit la digue en terre, construite en 1837, pour garantir de ses irruptions la ville de la Guillotière, et se précipita par torrents dans les rues des Brotteaux. Cette nuit fut horrible, et au point du jour on reconnut avec effroi que déjà un assez grand nombre de maisons avaient été renversées par la violence des eaux, et qu’un plus grand nombre encore était sur le point d’être abattues à leur tour…"

En 1840 : le vieux-Lyon recouvert par la Saône en vert; la Part-dieu et les Brotteaux recouverts par le Rhône en bleu. Photo d'archives le Progrès

En 1840 : le vieux-Lyon recouvert par la Saône en vert; la Part-dieu et les Brotteaux recouverts par le Rhône en bleu. Photo d'archives le Progrès

Mais la Saône aussi fait aussi des siennes :

"… Dans la nuit du 3 au 4 [novembre], poursuit Maurice Champion, la Saône [...] franchissant le quai des Célestins, couvrit la place Bellecour jusqu’à la hauteur de 1 mètre ou 1 mètre 30, et elle vint établir, par la rue Saint-Dominique, une communication avec les eaux dont elle inondait la place de la Préfecture et celle des Célestins. Jamais un pareil désastre n’avait affligé la ville de Lyon : aussi, à cette nouvelle, la consternation fut universelle, chacun était agité des plus funestes pressentiments, ils ne se réalisèrent que trop…"

Dans ce contexte naissent de nombreux récits. Les traditions païennes se mêlent aux idées religieuses. Le peuple a besoin d'expliquer les catastrophes qui le frappent.

 Gravure de colporteur sur la crue de 1840 à Lyon Source - Archives Municipales de Lyon, 6 ph 1390

"Qui m'a vue a pleuré qui me verra pleurera"

Menace tracée d'une main inconnue au fond du Rhône

Un correspondant du journal lyonnais le Réparateur, raconte en 1840 que les récits extraordinaires vont bon train. On lui a par exemple certifié que sur une pierre au fond du Rhône, une main inconnue a tracé une menace "Qui m'a vue a pleuré, qui me verra pleurera". Mais l'une des histoires les plus effrayantes est certainement celle d'une dame-blanche qui a fait des prévisions terribles lors de son apparition devant un soldat de la Croix-Rousse.

" Vous aurez entendu parler [écrit le correspondant], d'une dame-blanche qui s'est montrée, la nuit, sur les hauteurs, se promenant silencieusement près d'un des forts qui nous dominent.

Une première fois, elle passe non loin d'une sentinelle, elle porte une coupe remplie d'eau

Au "qui vive ?" du soldat, elle ne répond pas et disparaît.

Bientôt elle revient et cette fois, elle porte une torche d'où jaillit une flamme livide

Même qui vive ? Même silence.

Elle reparaît une troisième fois, tenant à la main un pain

Toujours même silence !

Enfin elle revient une dernière fois avec un glaive flamboyant à la main

En la voyant armée, le soldat redouble ses Qui vive ! Et menace de faire feu. La dame blanche s'arrête et répond d'une voix lugubre et solennelle : "quand j'ai passé près de toi avec une coupe pleine d'eau, c'était l'inondation et tous ses désastres; tu vois... La torche signifiait la peste; le pain, c'est la famine, et ce glaive, c'est la guerre. Malheur, malheur, malheur à vous tous ! "

Et elle disparut sans que l'on sache ce qu'elle était. Fée malveillante, châtelaine revenante, fantôme ? ", conclut le journaliste.

Un récit qui n'est pas sans rappeler les quatre cavaliers de l'apocalypse mentionnés dans le Nouveau testament (mort, famine, guerre et conquête). L'inondation venait d'avoir lieu... Les Lyonnais devaient-ils s’attendre à ce que les autres prédictions de la Dame-blanche se réalisent ?

Partie 2

Dame-blanche, la mort en bord de route

L'histoire devient une légende, la légende devint un mythe

De nombreux témoignages d'apparitions de dame-blanche ont suivi celui-ci

La légende d'une dame blanche annonciatrice de mauvaise nouvelle a continué d'exister. Qui n'a pas entendu dans son village, sa région ou une soirée entre amis, le récit d'une femme vêtue de blanc faisant de l'auto-stop au bord de la route ? Avertissement, présage de mort... On trouve des traces de cette version urbaine dès 1930 aux États-Unis.

Les dames-blanches font leur apparition au moyen-âge, on parle aussi de fées. Au XVIe siècle, elles sont considérées comme malveillantes et dangereuses pour les jeunes enfants. Enfin, durant le XIXe siècle on les identifie plutôt comme revenantes, châtelaines venant hanter leur terres, enveloppées dans un suaire, comme celle de Saint-just-près de Brioude en Haute-Loire.

1930 à Chicago...

La légende s’adapte peu à peu et la Dame-blanche devient une autostoppeuse drapée de blanc dont la première apparition aurait eu lieu en 1930 à Chicago "résurrection Mary". Selon le Chicago Tribune, il y aurait au moins trois douzaine de rapports sérieux relatant à peu près le même scénario. Elle serait le fantôme d'une jeune femme, tuée par un véhicule sur la route alors qu'elle sortait du bal.

La légende s'exporte en France dans les années 60

La trame du récit est toujours plus ou moins la même :

Une femme vêtue de blanc fait de l'autostop, souvent tard dans la nuit. La voiture s'arrête, et la dame-blanche monte dans le véhicule. A l'arrivée d'un danger, d'un virage périlleux, elle hurle. Le conducteur, surpris, redresse sa course et évite l'obstacle. En revanche, qui ne prend pas l'autostoppeuse, s'expose à une mort certaine.

Une légende qui continue à vivre...

De nombreux témoignages de ce type ont été enregistrés en France par les gendarmeries. Certains sont clairement identifiés comme des canulars, d'autres interrogent.

Parfois, les dépositions sont faites par des personnes vraiment sonnées, par des groupes avec la même version... mais aussi à l’international comme le prouve le récit d' un conducteur de taxi au Japon.

La dame blanche la plus proche du Rhône, hormis celle de la Croix-Rousse, se promène sur les routes de l'Isère et plus précisément sur la N10, à Chapareillan, une petite commune proche de Grenoble.

Quelques récits marquants :

1981 : Le cas le plus documenté en France a eu lieu près de Palavas-les-flots. Tom Novembre raconte cette histoire qui a marqué la France sur France Bleu, en 2015.

Milieu des années 2000 : Il affirme avoir vu la dame blanche et témoigne

En mai 2017 : Il a photographié la dame blanche de Cadalen

Partie 3

La dame-blanche :
légende, vision,
phénomène paranormal ?

Rencontre avec Paul-Louis Rabeyron, médecin pédopsychiatre et enseignant à l’Université Catholique de Lyon, où il est responsable d'une unité de valeur intitulée "Sciences, société et phénomènes dits paranormaux ".

"Sous des apparences fantastiques et frivoles devaient se cacher plus d'une leçon et plus d'une vérité "
Aimé Vintrignier, imprimeur, écrivain, histoirien amateur et érudit du XIXe siècle

Et si ces légendes de dames blanches qui traversent les siècles avaient une place dans nos réalités ? Peut-on expliquer ces visions ? Certains auraient-ils la capacité de voir ce que d'autres ne voient pas ?

Nous avons posé ces questions à Paul-Louis Rabeyron, médecin pédopsychiatre et vice-président de l'Institut Métapsychique International (IMI).

En réalisant sa thèse sur les "idéologies médicales" [une réflexion sur les différentes théories médicales contemporaines], Paul-Louis Rabeyron se penche sur des questions épistémologiques (fondements philosophiques des connaissances scientifiques).

Il entre alors en contact avec François Laplantine, un anthropologue Lyonnais qui s'intéresse particulièrement à un voyant à Lyon. Avec un groupe de chercheurs, Paul-Louis Rabeyron participe à l'ouvrage scientifique "Un voyant dans la ville", une étude anthropologique sur un domaine alors peu exploré par les sciences humaines.

Petit à petit, on s'adresse à lui pour des questions parapsychologiques, c'est-à-dire, liées à l'étude de phénomènes dits "paranormaux" qui mettent en jeu le psychisme et son interaction avec l'environnement.

Depuis 1995, Paul-Louis Rabeyron enseigne à l’Université Catholique de Lyon (UCLy) une unité de valeur qu'il a lui même créée et intitulée : "Sciences, société et phénomènes dits paranormaux". C'est la seule université en France qui propose ce type de cours. "Une université par ailleurs très généraliste", souligne l'enseignant.

Avec patience et pédagogie, Paul-Louis Rabeyon a accepté de nous éclairer sur notre légende de dame blanche et sur son domaine d'étude qui concilie méthodologie, rigueur scientifique et ouverture d'esprit, se promenant entre les sciences dures et les sciences humaines.

Le Progrès - Une dame-blanche qui apparait pour prévenir d’un malheur où qui fait du stop sur le bord de la route, peut-on considérer qu’il s’agit d’un phénomène « paranormal » ?

PLR - « Le terme paranormal est pratiquement indéfinissable. Chacun peut en avoir sa définition. Il faudrait déjà être d'accord sur ce qui est normal et sur ce qui ne l'est pas. C'est souvent un fourre tout dans lequel on met des tas de choses. Ce que l'on peut mieux définir ce sont "les phénomènes dits paranormaux" ou "les expériences exceptionnelles". Depuis plus de 150 ans, des scientifiques essayent de réfléchir à ce qui peut être étudiable dans tout cela. Ils ont dégagé deux grands types de phénomènes de perceptions. Ceux qui relèveraient de la perception extra-sensorielle : télépathie, clairvoyance, précognition et des phénomènes plus physiques sous le terme de psychokinèse.

C'est le terme "expériences exceptionnelles", qui est en train de l'emporter dans la littérature scientifique. Cela définit quelque chose de subjectif : quelqu'un qui juge avoir vécu une expérience qui l'a profondément marqué, qui sort de l'ordinaire, étrange. C'est la personne qui peut le dire. Dans l'histoire du soldat et de la Dame-blanche de la Croix-Rousse, on est plutôt dans cette catégorie là. Si de très nombreuses personnes n'avaient pas vécu, depuis que le monde est monde, un certain nombre d'expériences de ce type, l'idée d'étudier celles-ci en laboratoire, comme tentent de le faire les parapsychologues, ne serait jamais venue. Pour que l'expérience soit exceptionnelle, il faut une interaction avec la réalité qui soit différente de d'habitude, inexpliquée. L'expérience va intéresser la parapsychologie lorsqu'il y a une corrélation possible entre les éléments subjectifs et les éléments objectifs extérieurs.»

La science n'exclue donc pas l'étude des
faits dits paranormaux ?

Non, répond Paul-Louis Rabeyron, il y a une approche scientifique rationnelle possible (cliquez sur la vidéo pour en savoir plus) :

Paul-Louis Rabeyron, médecin pédopsychiatre, et vice-président de l'Institut Métapsychique International (IMI).

Quand plusieurs personnes, à différents endroits du monde, ou parfois dans la même voiture, semblent être témoins d’un même fait, par exemple l’apparition d’une dame-blanche. Comment expliquer leur état de choc, leurs dépositions similaires au commissariat ?

PLR- « Pour répondre, il faut replacer le témoignage dans son contexte et dans le cadre des apparitions en général. Il y a énormément de personnages qui sont susceptibles d'apparaître : les fantômes de vivants ou d'animaux, les apparitions religieuses, les revenants, les apparitions de crises qui arrivent dans des moments particuliers de la vie, les visiteurs du passé ou du futurs, les visions des agonisants, les apparition folkloriques et mythiques (elfes, trolls, fées...), les mythes modernes (dont les dames-blanches), les ovnis et phénomènes célestes, les ectoplasmes ( au début du XXe siècle...). Donc dans l’apparition, il y a une dimension culturelle et personnelle qui est attachée à ceux à qui cela arrive.»

La Dame-blanche : des prédictions utiles ? Une présence qui existe mais "où" dans quelle réalité ? Que sait-on vraiment d'elle ?

(Réponses dans la vidéo)

Si une personne arrive dans votre cabinet avec un témoignage, comme celui de l'apparition d'une dame-blanche, comment procédez-vous ?

PLR- « Tout part du témoignage et dépend du cadre dans lequel on est amené à recevoir la personne. Certaines sont en difficultés ou en souffrance par rapport à ce qu'elles ont vécu. D'autres ont juste envie de témoigner. Le travail que moi je peux faire est d'abord un travail d'écoute. Aider les gens qui voudraient comprendre, avoir quelques éléments. Cela amène aussi parfois à donner du sens à leur expérience par rapport à leur propre histoire. Je me souviens avoir reçu une dame, il y a plusieurs années, issue d'un milieu socioculturel qui aurait pu lui permettre d'avoir connaissance des expériences de mort imminente. Or, en fait, elle n'avait jamais rien lu sur le sujet et n'en avait même jamais entendu parler. Donc, l'une des premières chose à faire est de rassurer : "vous n'êtes pas folle". On peut expliquer que d'autres ont déjà vécu ce genre d'expérience. Puis, essayer de comprendre pourquoi ça lui est arrivé à elle, à ce moment là de sa vie. Il s'agit finalement de réintroduire l'expérience personnelle dans un champ plus large qui est très humain finalement et très partagé.»

C'est important de dire "vous n'êtes pas folle" ? Parfois, on a l’impression qu'il y a deux catégories de personnes: celles qui croient aux phénomènes dits paranormaux et qui souvent sont associées aux fous, aux charlatans et celles qui n'y croient pas et qui seraient plus "rationnelles" ?

PLR- « C'est en effet souvent les façons dont sont envisagées ces expériences dans notre société, même si tous les points de vue ne sont pas aussi caricaturaux. Effectivement, il y a tout un courant sceptique qui va avoir tendance à considérer que soit cela relève de la pathologie mentale, soit de l'illusion ou de la mauvaise interprétation. Bien-sûr, ces hypothèses ne sont pas à écarter et cela peut, à l'occasion, relever de problèmes psychiatriques ou être articulé a des difficultés psychologiques, mais il n'est pas rationnel de réduire à cela l'ensemble de ces expériences. On sait maintenant en psychiatrie qu'il ne faut pas associer systématiquement ce type de vécu à la pathologie mentale. Il y a énormément de gens qui vivent ce genre de choses, par exemple des hallucinations au niveau de la vision ou de l'audition, sans pour autant être fous. Si on considère, dans une logique un peu clivante, que l'on est du coté du vrai, de ce qui existe ou au contraire que c'est abracadabrant... alors oui, on va vers cette façon de voir. On peut être un petit peu plus subtil dans la façon d'aborder les choses.»

S'ouvrir à l’exceptionnel

Selon-vous, certaines personnes sont-elles plus sensibles ou ont-elles des capacités particulières qui leur permettent d'avoir plus facilement ce genre d'expérience exceptionnelles ?

« Il y a eu beaucoup de recherches là-dessus. Les parapsychologues, qui ont essayé de faire rentrer dans le laboratoire ce genre de phénomènes, ont pu en tirer quelques conclusions. Parmi elles, la notion de sujet "psi". C'est-à-dire, qu'il existerait des gens vivant plus fréquemment ce genre d’expérience ou plus doués pour créer des phénomènes observables scientifiquement. Ceci dit, cela ne veut pas dire que ces personnes produisent des résultats extraordinaires en laboratoire ! Certains témoignent avoir eu, dans leur vie, plusieurs expériences de ce type. Des rêves prémonitoires, des intuitions fortes, etc. Il y a sans doute également des gens à qui cela ne peut pas arriver. Quelqu'un qui est trop arrimé à une vision classique, trop rationaliste - dans le mauvais sens du terme - ou sceptique extrême, a très peu de chance que ça lui arrive.»

Pour quelles raisons les évènements dits paranormaux passionnent tant le grand public ? On en fait des films, des livres, des émissions de télévisions...

« Parce que cela renvoie à des choses assez archaïques, il y a un jeu avec l'angoisse que l'on a connu enfant ou que l'on connait encore... mais aussi avec la toute-puissance. Il y a une certaine fascination pour le mystère, le difficilement explicable, ça fait partie de la nature humaine. Depuis que l'homme existe il peut être à la fois attiré et répulsé par ces choses qui sortent de l'ordinaire. Il y a des cultures traditionnelles qui reconnaissent les compétences de voyants, de chaman... Chez nous, nos représentations culturelles sont plus éclatées et ces phénomènes ou expériences sont d'autant plus déstabilisants.»

L'un des premiers cas d'étude parapsychologique enregistré par les anglo-Saxon à la fin du XIXe siècle est un rêve prémonitoire...

( Récit en vidéo )

Partie 4

Y a t-il une dame-blanche à la Croix-rousse ?

"Où" existe-t-elle, dans quelle réalité ? Le mystère demeure

Bien difficile de savoir ce qu'il s'est réellement passé en 1840 cette nuit là, sur le haut des remparts de la Croix-Rousse.

Mais qui sait ? Peut-être que derrière la légende qui a traversé les siècles se cache le récit d'une réelle prémonition.

Les plus sceptiques pourront mettre en doute les prévisions de la Dame- Blanche puisque la peste et la famine ont épargné la ville de Lyon. Et pour la guerre, il faudra attendre une centaine d'années pour qu'elle soit déclarée, en 1939.

Les pessimistes peuvent souligner qu'aucune date n'a été fixée par la dame blanche et que ses dires peuvent encore se vérifier.

A chacun d'imaginer ce que voulait dire la Dame-blanche, ce qu'elle est et dans qu'elle réalité elle est apparue -ou pas- dans le village de la Croix-Rousse.