Les catastrophes qui ont ébranlé le Rhône

Accidents, catastrophes naturelles ou industrielles, nombreux sont les moments qui ont marqué les habitants du Rhône depuis un siècle. Retour sur certains de ces événements que l'on aurait préféré ne pas vivre.

Les catastrophes naturelles

En 1930, la colline de Fourvière s'effondre

Le 12 novembre 1930, la montée du Chemin-Neuf et la rue Tramassac situées dans le 5e arrondissement de Lyon, s'effondraient. Le glissement de terrain, survenu dans la nuit, a fait 39 morts.

La faute certainement à ce mois de novembre particulièrement humide, où la pluie s’abat depuis des semaines sur la région. Un ruissellement d’eau, dans un mur de soutènement de la montée du Chemin-Neuf, est même signalé le 10 novembre. Des affaissements sur les terrasses de l’hôpital des Chazeaux (ancien prieuré féminin de l’ordre de Sainte-Claire) sont également observés.

Photo d'archives Progrès

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Une catastrophe en trois temps

À 00h40, le premier éboulement entraine avec lui des habitations entières. Près de trente minutes plus tard, alors que les pompiers ont déjà été alertés, la colline de Fourvière s'écroule une seconde fois. Plus intense que le premier, le glissement de terrain ne laisse aucune chance aux sauveteurs qui se retrouvent ensevelis sous près de
15 mètres de pierres et de terre. À 3 heures du matin, un ultime effondrement détruit ce qu’il reste.

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Au total, la catastrophe de Fourvière aura causé la mort de 39 personnes, dont 19 pompiers. 800 personnes environ avaient été évacuées à la suite de cet effondrement et12 habitations détruites.

Deux ans plus tard, le 8 mars 1932, un glissement de terrain se produit à Saint-Clair, embarquant avec lui une partie de la colline de la Croix-Rousse. La catastrophe fait plus de
30 morts. Un autre effondrement aura lieu quelques mètres plus loin le 31 juillet 1977 et fera trois morts.

Glissement de la Croix-Rousse à Caluire, cours Aristide Briand, en 1932. Photo d'archives Progrès

Glissement de la Croix-Rousse à Caluire, cours Aristide Briand, en 1932. Photo d'archives Progrès

Glissement de la Croix-Rousse à Caluire, cours Aristide Briand, en 1932. Photo d'archives Progrès

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Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

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Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

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Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

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Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

Effondrement d'un immeuble, cours Herbouville à Lyon, en 1977. Photo d'archives Progrès

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Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

Francisque Collomb, maire de Lyon en 1983, pour le projet de reconstruction de l'immeuble effondré cours d'Herbouville. Photo d'archives Progrès

Les crues qui ont inondé le département

• 2 et 3 décembre 2003

Début décembre 2003, le Rhône et la plupart de ses affluents connaissent d'importantes crues et engendrent des inondations catastrophiques. 184 communes sont sinistrées et 600 sapeurs-pompiers effectuent plus de 1000 interventions en deux jours.

Dans le sud lyonnais, le Gier conflue avec le Rhône, en aval du Garon, et crée des dégâts considérables. Sur l'autoroute A47, à Saint-Romain-en-Gier, la bande d'arrêt d'urgence est emportée, à Givors plus de 1000m de berges sont détruites et une partie du pont de Montrond est avalée par les flots.

À Brignais, certains habitants se retrouvent avec près d'un mètre d'eau dans leur maison. Dans la matinée du 2 décembre, le Garon monte de 20 cm par heure environ !

Le bassin de l'Azergues (Anse, Lozanne, Chazay-d'Azergues...) et celui de l'Yzeron (Oullins, Sainte-Foy-lès-Lyon, Tassin-la-Demi-Lune...) ont également connu de remarquables crues. Axes coupés, érosions des berges, opérations d'évacuations, sont le résultat d'une montée des eaux très rapide.

En octobre 1993, des pluies diluviennes s'abattent sur la région depuis  plusieurs jours entrainant les crues du Rhône et de la Saône et des  inondations en ville. Une barge de plus de 90 tonnes  est venue  s'encastrer sur une pile du pont Wilson. Photo d'archives Progrès

En octobre 1993, des pluies diluviennes s'abattent sur la région depuis plusieurs jours entrainant les crues du Rhône et de la Saône et des inondations en ville. Une barge de plus de 90 tonnes est venue s'encastrer sur une pile du pont Wilson. Photo d'archives Progrès

En octobre 1993, des pluies diluviennes s'abattent sur la région depuis plusieurs jours entrainant les crues du Rhône et de la Saône et des inondations en ville. Une barge de plus de 90 tonnes est venue s'encastrer sur une pile du pont Wilson. Photo d'archives Progrès

• Du 1er au 3 novembre 2008

De nombreux cours d'eau étaient sortis de leur lit (Gier, Garon, Yzeron, Azergues, Brevenne, Turdine) en ce début du mois de novembre 2008. À L'Arbresle, il y a eu jusqu'à 1,50 m d'eau au plus fort de l'inondation. Ces intempéries ont nécessité 700 interventions de sapeurs-pompiers mais heureusement, aucune victime n'est à déplorer.

43 communes du Rhône avait été placées en état de catastrophes naturelles.

Et aussi : les habitants d'Oullins et plus largement de l'ouest et du sud lyonnais se souviennent très certainement de la crue de l'Yzeron en avril 2005, dont vous trouverez également quelques photos ci-dessous.

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

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Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Voiture abandonnée dans la précipitation à Oullins en avril 2005. Les essuies-glace fonctionnent encore. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

L'ouest lyonnais est sous l'eau, en avril 2005. Photo Progrès/ Philippe JUSTE

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

Inondations à Lozanne, en novembre 2008. Photo d'archives Progrès/Maxime JEGAT

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

En 2003, la vallée du Gier est ravagée par les inondations. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

À Givors, en 2003, impossible de rejoindre l'A7. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

La vallée du Gier, pont entre Saint-Étienne et Lyon, fortement touchée par les inondations de 2003. Photo d'archvies Progrès/Richard MOUILLAUD

14 janvier 2009 : les pluies verglaçantes sèment la panique

Au matin du 14 janvier 2009, des pluies verglaçantes s'abattent sur l'agglomération lyonnaise et provoquent de nombreux carambolages. La préfecture fait état de 70 accidents et 400 opérations de secours.

Deux morts et 220 blessés

Au total, deux personnes sont décédées et plus de 200 autres ont été blessées en raison de ces intempéries. Un gendarme a trouvé la mort dans un accident sur l'A432, dans l'Ain, en périphérie lyonnaise. Le second accident mortel a eu lieu lors d'un carambolage sur l'A46, à Genay (ouest lyonnais), impliquant trois poids lourds et une dizaine de voitures.

Ce jour-là, 1500 appels ont été reçus au centre de traitement de l'alerte (CTA) et 400 sapeurs-pompiers ont été déployés.

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Accidents industriels

La catastrophe de Feyzin fait 18 morts

Souvent considérés comme l’une des pires catastrophes de l’après-guerre, les évènements survenus à Feyzin, il y a 55 ans, ont marqué les esprits.

Le 4 janvier 1966, au petit matin, un agent du site pétrolier fait une erreur de manipulation dans l’ouverture de vannes alors qu’il effectue une purge sur une sphère de propane. Le gaz s’échappe et se répand autour de la raffinerie. Malgré la fermeture à la circulation de l’A7, un automobiliste s’y aventure. Son véhicule cale en plein dans le nuage de gaz, qui s’enflamme aussitôt, provoquant un gigantesque incendie. Incendie que les pompiers de Lyon, mais aussi de Vienne et de Givors, venus en renfort, mettront pas moins de trois jours à éteindre complètement.

Une détonation ressentie dans un rayon de 30 km

Sous l’effet de la chaleur de l’incendie, l'une des sphères de la raffinerie explose, et en entrainera quatre autres, qui subiront le même sort en réaction en chaîne. La détonation se fait ressentir jusqu’à 30 km dans la vallée. Une énorme colonne de fumée, d’un noir d’encre, s’est élevée à plusieurs centaines de mètres de haut.

Le bilan provoqué par cette catastrophe est lourd, avec 18 morts, dont 11 pompiers. 2 000 riverains avaient aussi été évacués. La catastrophe a servi de déclencheur pour la mise en place de mesures de protection contre les risques industriels. Aujourd’hui, Feyzin est toujours un site pétrolier et une raffinerie, industries classées Seveso.

Explosions au port Édouard-Herriot

• 1987 : deux morts et 16 blessés

L’explosion et incendie du dépôt de la société Shell, située dans le port Édouard-Herriot, ont eu lieu le 2 juin 1987 dans le début d’après-midi. Les dégâts sont impressionnants. Des cuves d'hydrocarbures explosent, provoquant une énorme boule de feu et un incendie qui dure plus de
20 heures. L’évènement fait 16 blessés et deux morts, des ouvriers du port. Une impressionnante fumée s’est élevée du lieu de l’incident pendant tout l’après-midi.

200 000 L de mousse pour endiguer les flammes

L’incendie n’a réussi à être totalement maîtrisé que le lendemain. Il aura consumé 10 000 mètres cubes d’essence, de gasoil et de fuel. Les 600 pompiers mobilisés auront également utilisé 200 000 litres de mousse pour tenter d’endiguer les flammes. L’incident a nécessité des renforts venus de Savoie, de Saône-et-Loire, de la Loire, de la Drôme, d'Isère, de l'Ain, du Puy-de-Dôme mais aussi du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.

En 1996, les experts judiciaires retiennent l’hypothèse d’un défaut d’entretien d’une pompe et d’une brèche par laquelle le liquide inflammable aurait été rejeté et se serait auto-enflammé. En 2000, la société Shell est reconnue responsable des deux décès et doit verser de l’argent aux parties civiles, tandis que le directeur du dépôt est condamné à 15 mois de prison et 30 000 F d’amende.

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2 juin 1987.  Photo d'archives Progrès/Christian REY

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2 juin 1987. Photo d'archives Progrès/Christian REY

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Photo d'archives Progrès/ Christian Rey

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2 juin 1987.  Photo d'archives Progrès/Christian REY

2 juin 1987. Photo d'archives Progrès/Christian REY

2 juin 1987. Photo d'archives Progrès/Christian REY

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1991 : un nouvelle explosion

Quelques années plus tard, dans la nuit du 17 au 18 octobre 1991, un nouvel incendie éclate au port Édouard-Herriot. Deux cuves d'une péniche effectuent un transvasement d'hydrocarbures et le feu se propage à d'autres barges situées à proximité. Au matin, le feu est maîtrisé mais malheureusement un homme a perdu la vie.

 18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

 18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

 18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

 18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Philippe JUSTE

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

18 octobre 1991. Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD

En mai 1944, les Américains bombardent "par erreur" une partie de Lyon

77 ans après les faits, le bombardement de Lyon par les Alliés Américains reste encore peu connu. Le 26 mai 1944, plus de 200 tonnes de bombes sont larguées à haute altitude par les B24 de la 15e US Air Force, venus d'Italie.

1 500 bombes incendiaires et explosives frappent plusieurs quartiers de Lyon. Les bombardiers américains visaient les voies de communication et le réseau ferré (Vaise, La Mouche et Gerland) pour réduire le potentiel allemand en vu du débarquement. Mais d'aussi haut, le manque de précision est fatal pour une partie de la population lyonnaise. 717 personnes y laisseront la vie et plus de 1000 autres seront blessées.

Plus de 20 000 personnes sinistrées

Les immeubles sont éventrés, des pans entiers de quartier disparaissent que ce soit Vaise, Gerland, Moulin-à-Vent, Grand-Trou et même la Croix-Rousse. Cette catastrophe fera plus de 20 000 sinistrés.

Dix jours après le bombardement, de nombreux corps n'avaient toujours pas été extraits des décombres, témoignant de l'ampleur du choc.

À lire aussi : Il recherche celui qui lui a sauvé la vie, à Vaise, le 26 mai 1944 et Le Brondillant rescapé du train de Vaise rend toujours hommage à son sauveur

Photo d'archives Progrès
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Accidents de la route

Un car plonge dans le Rhône: 14 morts noyés, dont 13 enfants

Le 22 décembre 1976 un dramatique accident survient en plein centre de Lyon. Un car de ramassage scolaire qui devait reconduire des enfants handicapés chez eux, a plongé dans les eaux du Rhône, à hauteur du port Édouard-Herriot. Treize enfants et une monitrice sont morts noyés, 9 personnes ont survécus (sept enfants, une monitrice et le chauffeur).

Un épais brouillard

La faute certainement au brouillard, très épais ce soir-là, qui rend la visibilité nulle à 3 mètres. Le chauffeur emprunte une rampe qui s'assimile à une chaussée, et termine sa course dans le Rhône. Seule la partie arrière reste hors de l'eau.

Les enfants assis au fond du car appellent au secours, mais le brouillard retarde également les pompiers et la police.

Selon un article du Monde paru à l'époque, une famille avait subi le même sort, deux ans plus tôt, au même endroit.

13 enfants atteints de handicap, sont morts noyés, ainsi qu'une monitrice. Photo d'archives Progrès

13 enfants atteints de handicap, sont morts noyés, ainsi qu'une monitrice. Photo d'archives Progrès

13 enfants atteints de handicap, sont morts noyés, ainsi qu'une monitrice. Photo d'archives Progrès

L'arrière du bus avait été épargné et a permis aux enfants survivants d'appeler à l'aide depuis une fenêtre. Photo d'archives Progrès

L'arrière du bus avait été épargné et a permis aux enfants survivants d'appeler à l'aide depuis une fenêtre. Photo d'archives Progrès

L'arrière du bus avait été épargné et a permis aux enfants survivants d'appeler à l'aide depuis une fenêtre. Photo d'archives Progrès

Accident de car à Dardilly : 28 morts et 41 blessés

Le 17 mai 2003, c'est un bien triste sort qui attend 74 touristes allemands. Parti de Hanovre pour rejoindre l'Espagne, le car de deux étages a terminé sa route en contrebas de l'A6 à hauteur de Dardilly.
Le choc a été brutal et le bilan très lourd : 28 morts et 41 blessés, dont
8 dans un état grave.

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Photo d'archives Progrès/ Richard MOUILLAUD

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La vitesse excessive, de nuit, et par temps de pluie, était alors évoquée pour expliquer le drame.

Le plan rouge avait été déclenché et avait mobilisé 250 pompiers et secouristes. Plus de quatre heures avaient été nécessaires pour libérer toutes les victimes du bus, retourné sur le toit après la chute estimée à plusieurs dizaines de mètres.

 Photo d'archives Progrès/Stéphane GUIOCHON

Photo d'archives Progrès/Stéphane GUIOCHON

Photo d'archives Progrès/Stéphane GUIOCHON

Les passagers, pour la plupart retraités, avaient gagné ce séjour en Espagne en participant à une tombola.

Photo d'archives Progrès/Richard MOUILLAUD
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