Lumière sur

les rois de l'éclairage

Photo Sergey NIVENS/stock.adobe.com

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Fête des Lumières oblige, du 5 au 8 décembre à Lyon, Le Progrès Économie s’intéresse cette semaine à la filière lumière, qui brille sur la région. Le tissu économique est particulièrement étoffé en la matière, avec plus de 250 entreprises dans des domaines variés. Une filière aux multiples enjeux.

Dans deux jours, Lyon va s’enflammer avec la Fête des Lumières. Derrière les spectacles incandescents, des prouesses technologiques rendues possibles par des entreprises au potentiel innovant, dont la mise en valeur de la cité rhodanienne n’est qu’une petite déclinaison de savoir-faire. Car en matière de lumière et d’éclairage, le champ des possibles est devenu vaste, boosté par l’avènement de la technologie Led, s’invitant dans des domaines parfois insoupçonnés. Dans le Rhône et plus largement en région, la filière est particulièrement dynamique. Les solutions d’aujourd’hui apparaissent novatrices, intelligentes ou éco-performantes, voire « allumées ».

Initiées dans de vastes domaines (éclairage intérieur, extérieur, signalétique…), elles peuvent être utilisées par de nombreux professionnels (électriciens, concepteurs, architectes, artistes lumières, distributeurs, etc.) : « Il y a une émergence de la lumière intelligente qui va se positionner dans le monde de la cité », constate par ailleurs Patrick Clert-Girard, actuel délégué général (1) du Cluster Lumière (basé à Lyon), qui fédère des acteurs de la filière, « l’intégration de la lumière intelligente devient moteur dans les usages ».

Un chiffre d’affaires estimé
à
2 milliards en région

Et les usages, justement, sont larges : « Il y a les économies d’énergie - et l’on s’inscrit ici en plein dans la transition énergétique -, le bien-être, l’ambiance, ou encore la santé qui est en train d’émerger […], poursuit-il. Il y a beaucoup de recherche là-dedans. »

« On s’inscrit aussi dans le smart building (ndlr, bâtiment intelligent), le pilotage intelligent, il s’agit d’une tendance de fond », ajoute François Brunet, qui s’apprête à succéder à Patrick Clert-Girard dans ses fonctions de délégué général du Cluster (1).

Avec un poids estimé à 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur AuRA, la filière (qui intégrerait entre 250 et 300 entreprises, soit environ 20 % de l’activité française), a des cartes à jouer, que ce soit sur des marchés grand public ou de niche. La présence de la locomotive Signify (ex-Philips Lighting) à Miribel, entre Rhône et Ain, n’est pas un hasard. La société s’inscrit dans un réseau de compétences aux multiples facettes, comme en témoignent d’autres acteurs que Le Progrès Économie a rencontrés.

Photo VILLE de LYON

Photo VILLE de LYON

À l’image du Lyonnais RED – Rouge Engineered Design – qui développe une solution d’éclairage Led horticole ; ou de Brochier Technologies (Villeurbanne), qui conçoit des solutions de tissages de fibres optiques pour des applications lumière dans le médical, l’automobile, la sécurité. Bluffant.

Valérie BRUNO

(1) Prenant prochainement sa retraite, Patrick Clert-Girard passera officiellement la main à François Brunet en fin d’année.

« La lumière est devenue une compétence différenciée »

Photo DR

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Patrick Clert-Girard, délégué général du Cluster Lumière, basé à Lyon. Le cluster regroupe des acteurs de la filière lumière-éclairage, y compris nationaux.

Pourquoi Lyon est-elle un épicentre de la filière lumière ?

« Il y a eu une double démarche au début des années 90. Lyon a eu la volonté de mettre en place une stratégie lumière avec un plan lumière visant à mettre en valeur les bâtiments de la ville. En parallèle, il y a la Fête des Lumières qui est une particularité mais qui a un caractère événementiel, tandis que l’autre démarche est plus pérenne […]. La ville de Lyon fait partie, avec près de 80 grandes villes mondiales, du réseau LUCI (Lighting Urban Community International), qui contribue à la mise en place d’une politique d’éclairage ; elle est à l’origine de la démarche. Au niveau de la filière, on arrive ici à faire un maillage qu’on n’arrive pas à faire ailleurs. »

Comment le cluster Lumière contribue-t-il à cette dynamique ?

« Le cluster, installé à Lyon, est né en 2008 d’une volonté de la filière, qui était auparavant très orientée auprès des fabricants. Avec la technologie Led, la filière est en pleine évolution. Le cluster regroupe des installateurs, des concepteurs, des bureaux d’études, des architectes… Il s’agit de travailler ensemble pour proposer des solutions dédiées à l’éclairage et à la lumière… Le cluster est le seul sur ce créneau au niveau national. Il regroupe 170 adhérents, 130 entreprises. 70 % de ces adhérents sont en région ; 30 % dans le reste de la France. Il compte des labos de recherche publics, des centres techniques… »

Quid du potentiel d’innovation, qui touche de nombreux domaines ?

« La technologie Led apparaît comme une vraie rupture technologique […]. On accompagne son développement dans de très nombreux usages : mobiliers urbains, santé, commerce, bâtiments tertiaires… On redonne une latitude à des designers, des fabricants locaux, des architectes, etc. La lumière est devenue une compétence différenciée. Il y a des tas d’intégration de la lumière qui font que des marchés sont en train de s’ouvrir. »

Propos recueillis par Valérie BRUNO

Bientôt une Cité de la Lumière pour une nouvelle visibilité

La filière Lumière s’apprête à avoir son “Hub” à Lyon-Confluence, à l’angle du quai Perrache et de l’avenue Montrochet, dans le 2e arrondissement. Un bâtiment qui vise à rassembler et fédérer les acteurs du secteur sur environ 6 000 m2. Lumen-La Cité de la Lumière doit contribuer à favoriser les échanges de compétences, les synergies, en accueillant, dès 2021, des entreprises de toutes tailles (entre 50 et 80), mais pas seulement.

« Lumen se voudra un lieu totem pour l’ensemble de la filière », souligne François Brunet, prochain délégué général du Cluster Lumière, évoquant un lieu à la fois dévolu au monde économique, à l’innovation et à la formation. Un lieu « ouvert aux contributeurs de la lumière du futur », appelé à inspirer des solutions et fait pour explorer, tester, exporter.
Des espaces d’expérimentation seront notamment aménagés dans ce bâtiment de huit étages : laboratoire d’essai, laboratoire de caractérisation… Du matériel de pointe (de test, mesure) sera installé.

« Un lieu totem pour l’ensemble de la filière »


Le Cluster Lumière porte le projet avec le groupe Cardinal, qui construit le bâtiment et qui en assurera aussi la gestion. L’investissement se situe entre 22 et 23 millions d’euros.


Conçu par les architectes de l’agence A + Samuel Delmas, avec l’agence de conception lumière Wonderfulight, le futur bâtiment intégrera par ailleurs un rooftop végétalisé à son dernier étage. Les espaces sont en cours de commercialisation.

V. B.

Illustration Karol BORKOWSKI

Illustration Karol BORKOWSKI

Photo d'illustration Progrès/Charly JURINE

Photo d'illustration Progrès/Charly JURINE

Un campus sans murs pour développer la formation

Les applications liées à l’éclairage et à la lumière intelligente trouvent des déclinaisons dans de très nombreux secteurs ou produits. Consciente de cette dynamique, qui place la problématique de la formation au premier plan, la filière lumière a pris les devants, lançant dès 2017 son campus Lumière, en lien notamment avec l’Education nationale. L’idée est celle d’une formation qui se présente sous forme de modules, pouvant compléter certains cursus. Le réseau d’adhérents au campus Lumière compte une quinzaine d’établissements (lycées polyvalents Branly, Aragon-Picasso, La Martinière-Diderot ; lycées professionnels Flesselles, Garnier, INSA Lyon, Université Lyon 3 – IAE, Université Lyon 1 – IUT, etc.).
Plusieurs filières sont visées : énergie/électrotechnique/Génie électrique, systèmes numériques/électronique/mécatronique, régie lumière/événementiel, design/architecture/urbanisme/technico-commercial…

« Cela valorise les formations existantes », précise François Brunet, au nom du Cluster Lumière. Les formations concernées par les modules lumière vont du CAP au BAC pro en passant par le Bac techno, les BTS, DUT, la licence pro, le master, le parcours d’ingénieur…

De nouveaux moyens espérés pour accélérer

Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin. Le Cluster Lumière, qui porte le campus, s’est positionné sur le Plan d’Investissement d’Avenir (PIA) « campus des métiers et qualifications », qui permettrait d’obtenir des financements de la part de l’État, de collectivités territoriales et d’entreprises : « On est en train de finaliser ce dossier, on espère une labellisation avant 2020 », poursuit-il. Une labellisation qui activerait de nouveaux axes liés à la formation et répondrait à des usages et besoins croissants (en installateurs par exemple). Le PIA ouvrirait la porte à une enveloppe globale de 2,5 millions d’euros sur six ans. Et par là-même à une extension du dispositif campus Lumière.

V. B.

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Lenoir Services crée des luminaires aux allures d’œuvres d’art

Impossible que les créations fabriquées par Lenoir Services laissent ceux qui les découvrent de marbre. Dans les locaux de la société situés à Villeurbanne, on ne fait pas des luminaires, on fait des œuvres d’art. Lenoir Services est une branche de Lenoir Métallerie et a été créée il y a presque trente ans. Il y a deux ans, elle est rachetée par Visotec, le plus gros acteur européen de l’enseigne. Si le métier de base de Lenoir Services est l’enseigne et la signalétique, la société lyonnaise a su se spécialiser dans l’éclairage. Les équipes créent sur demande, d’après les idées de leurs clients (uniquement du B to B), des luminaires et des enseignes lumineuses sur mesure de l’unité jusqu’à la moyenne série.

Des solutions lumineuses uniques


D’ici sont sortis des luminaires en forme d’arbres ou des miroirs lumineux avec écran intégré pour des hôtels, des luminaires aux allures de livres pour la bibliothèque d’Oullins, les luminaires extérieurs de l’Hôtel-Dieu de Lyon, le fan walk du parc OL…

Lenoir Services a aussi éclairé le centre commercial Cap 3 000 de Nice, celui de la Part-Dieu à Lyon ou encore le Carrousel du Louvre à Paris. Les solutions lumineuses fabriquées ici sont uniques. Lenoir Services réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros, dont 15 % à l’export. Et les perspectives de développement sont grandes selon Philippe Lespagnol, directeur général : « Nous proposons des produits emblématiques pour un prix quasiment identique que sur la distribution standard car nous n’avons pas d’intermédiaire entre nous et notre client final. Il y a une vraie demande. »

Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Was Light fait tenir la lumière
dans 1 mm d’épaisseur

« Nous sommes le leader mondial de notre technologie. » Baptiste Bosser annonce la couleur. Sur le procédé utilisé par Was Light, que Baptiste Bosser a lui-même découvert il y a quelques années et décidé de développer, la société lyonnaise (Lyon 8e) n’a pas d’égal. Cette technologie unique et innovante permet d’illuminer et d’animer des adhésifs que l’on peut imaginer partout ou presque. Dans des vitrines, sur des voitures, sur des vêtements, en signalétique, sur des enseignes… La feuille électroluminescente fait moins de 1 millimètre d’épaisseur et consomme 2 à 3 fois moins que les LED, si bien que les possibilités sont sans limite. Was Light a ainsi illuminé les bus des joueurs de foot de l’OL et du PSG ou celui du président de la République, mais aussi le Rhônexpress, le temps de quelques semaines.

Baptiste Bosser croyait tellement en cette technologie qu’il a quitté son emploi de directeur commercial pour lancer Was Light en 2014. Le développement de la technologie est fait sur place à Lyon, tout comme l’industrialisation de la production, lancée cette année. Si l’équipe était composée de 6 collaborateurs début 2019, ils sont aujourd’hui 15 et le chef d’entreprise espère maintenant conquérir le marché national et international d’ici 2 à 3 ans.

J. M.

Photo DR

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RED apporte de la lumière
aux plantes

RED signifie Rouge Engineered Designs. Derrière l’acronyme se cache une start-up lyonnaise créée en 2018 par deux passionnés tout juste sortis de l’Insa de Lyon, qui se consacre à l’éclairage des plantes en serre avec pour but d’optimiser leur croissance tout en diminuant la consommation énergétique. Dans leur laboratoire, Louis Golaz et Yassine El Qomry, fondateurs de RED, testent et tentent de trouver la meilleure lumière en fonction des besoins des plantes et des attentes des producteurs. « Nous accompagnons les producteurs en amont, essayons d’optimiser l’éclairage des serres, et également tout au long de la saison de production », explique Louis Golaz, dont la famille est issue du milieu agricole.

RED recrute

Tomates, concombres, fraises, fleurs, RED développe petit à petit son expertise sur différentes plantations. « Nous proposons une nouvelle approche de l’éclairage horticole, il y a une vraie expertise derrière. Nos solutions qui se basent sur un éclairage contrôlable en couleur et en intensité en fonction des besoins des plantes, permettent une économie d’énergie de 60 % », poursuit le jeune patron de 25 ans. Le rendement supplémentaire pourrait atteindre 68 %.

La start-up basée à Lyon 9e travaille aussi sur des solutions qui viendraient limiter l’utilisation de pesticides dans les serres en limitant, par la lumière, le développement de certaines pathologies. Encore en phase de levée de fonds, RED compte aujourd’hui 5 collaborateurs et recrute. Elle mise sur sa R & D pour convaincre et conquérir de nouveaux marchés.

J. M.

Le géant Signify
n'a pas fini de rayonner

" Nous sommes les plus grands joueurs du monde dans notre domaine " 

Éclairage public, éclairage architectural, éclairage horticole, éclairage indoor, éclairage pour les entreprises ou les particuliers, luminaires, éclairage intelligent… Pas un domaine n’échappe à Signify. Anciennement Philips Lighting (jusqu’à l’année dernière), Signify est le leader mondial de l’éclairage pour les professionnels, les particuliers et l’internet des objets. Présent dans plus de 70 pays, Signify compte un centre de recherche et développement à Miribel (Ain), à la frontière du Rhône.

D’ici sont sorties les innovations d’hier et ici sont imaginées celles de demain.
En 2014, Signify lance son système de géolocalisation en intérieur fonctionnant grâce aux ondes lumineuses, système utilisé par Carrefour. En 2017, Signify équipe le stade de l’Olympique Lyonnais d’un éclairage dynamique 100 % LED, une première en France. En 2018, l’entreprise est la première à adapter le li-fi, technologie qui permet une connexion à internet grâce à la lumière, sur des luminaires de bureau. Les exemples ne manquent pas et seront encore à coup sûr nombreux : le groupe consacre 4,8 % de son chiffre d’affaires, qui s’élevait à 6,4 milliards d’euros en 2018, à la recherche et développement. « Nous sommes les plus grands joueurs du monde dans notre domaine et notre objectif est de toujours donner une valeur ajoutée à nos produits. Nous ne faisons pas que de la lumière », explique Jaap Stegeman, directeur du site de Miribel que l’on nomme selon les dires de son directeur “Compétence Center”. À quelques kilomètres de cela, dans la commune de Bressolles, Signify peut se vanter de posséder un “showroom” unique au monde, où l’entreprise peut proposer des démonstrations des solutions d’applications d’éclairage extérieur.

Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo Progrès/Jennifer MILLET

Photo d'archives Progrès/Marie-Christine PARRA

Photo d'archives Progrès/Marie-Christine PARRA

Brochier Technologies
tisse la fibre optique

L’histoire de Brochier Technologies est née d’une robe de mariée il y a vingt ans. En 1999, un créateur de mode demande à la société lyonnaise déjà centenaire Brochier Soieries, de créer une robe de mariée lumineuse. L’essai est transformé, les idées et les projets fusent. En 2007, l’entité Brochier Technologies est créée. Elle développera des tissus techniques lumineux en fibres optiques dont les différentes utilités ne cessent de s’agrandir. « L’intérêt industriel de notre technologie étant prouvé, nous avons créé en 2014, une structure dédiée aux applications médicales de la technologie », raconte Julien Morange, directeur industriel de Brochier Technologies. La société a ainsi créé, entre autres, une turbulette lumineuse à fonction thérapeutique (photothérapie à fibres optiques) dans le traitement de la jaunisse du nourrisson. Et c’est loin d’être la seule innovation de la société lyonnaise dirigée par Cédric Brochier. « Nous avons une vingtaine de brevets déposés et nous essayons d’en déposer régulièrement. Nous consacrons beaucoup de moyens à la R & D », continue Julien Morange. Le textile est le support d’une technologie complexe utilisée aujourd’hui dans le domaine du médical donc mais aussi de l’automobile, de l’aéronautique, de la sécurité, de la communication ou encore de l’architecture. Brochier Technologies (chiffre d’affaires non communiqué) est en mesure de répondre à de nombreuses problématiques et fonctionne uniquement en B to B. Le développement de l’entreprise passera, selon son directeur industriel, par le développement de nouvelles technologies et de nouveaux marchés.

J. M.

Photo Sébastien DEREPAS

Photo Sébastien DEREPAS

Citylone rend l'éclairage public intelligent

Créée en 2008, l’entreprise Citylone, située à Brindas et dirigée par Bernard Delhomme, est spécialiste de la gestion de l’éclairage extérieur public. Aujourd’hui, elle ne compte pas moins de 1 500 sites en France et en Europe à son actif, dont 80 à Lyon. Lyon est d’ailleurs la seule ville avec laquelle la société traite en direct, préférant opérer en B to B. Consciente des enjeux d’aujourd’hui, Citylone est capable de répondre à de nombreuses problématiques sur l’environnement, la sécurité, la connectivité… L’éclairage public se veut ici intelligent. Il détecte les passants et éclaire sur commande, il change d’intensité au cours de la nuit, il est équipé de capteurs pouvant calculer la pollution ou le niveau de bruit… C’est à Citylone que l’on doit la télégestion de l’éclairage du parc de la Tête-d’Or à Lyon ou des installations de télégestion et détection du quartier de Montchat (Lyon 3e). La société, qui réalise un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, consacre 10 % de celui-ci à la R & D. Citylone espère conquérir de nouveaux marchés hors des frontières françaises.

Si actuellement 10 % de son CA est réalisé à l’export, elle souhaite voir rapidement monter ce taux à 30 ou 40 %.

Jennifer MILLET