Sur les traces
du fantôme du musée des Beaux-Arts

Plus de 200 000 visiteurs viennent chaque année arpenter les couloirs du musée des Beaux-Arts. L’un des principaux lieux touristiques de la ville comporte des centaines de tableaux, sculptures et moult objets qui intéressent les passionnés d’art et d’histoire.
De l’histoire, le musée en a. Si la grande majorité des personnes venues admirer ces œuvres n’imaginent pas une seule seconde mettre le pied là où autrefois une grande abbaye était présente, ils savent encore moins qu’un fantôme connu sous le nom d’Alix de Tézieux a autrefois effrayé les religieuses.
Plongez au cœur de l'abbaye pour tenter de résoudre ce mystère.
Par Alexis TAYEB
Chapitre I
Les nonnes rebelles
de Saint-Pierre-les-Nonnains

Il est l’un des monuments les plus majestueux de la capitale des Gaules. Sur la place des Terreaux, à proximité de l’Hôtel de Ville, trône le musée des Beaux-arts. En 2019, pas moins de 285 000 personnes ont franchi ses portes. Mais saviez-vous que c’était une ancienne abbaye ? Si aujourd’hui, on prend plaisir à flâner dans le jardin du musée, celui-ci a vu défiler nombre de bénédictine dans ce qui était autrefois l’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains, également connue sous le nom d’abbaye des Dames de Saint-Pierre.
Le bâtiment n’est pas tout jeune et il est difficile de trouver les traces de sa fondation. Dans Une visite de l’abbaye de Saint-Pierre de Lyon en 1503, publié en 1912 dans La revue d’Histoire de Lyon, l’historien Alfred Coville (1860-1942), reconnaît avoir du mal à trouver son origine.
« Saint-Pierre avait une origine très obscure, qui se perdait dans la nuit des temps. On ne savait pas au juste qui l’avait fondée, saint-Paul, le roi des Burgundions Godegisèle et sa femme Theudelinde, l’évêque Sacerdos ou l’évêque Aunemund.
De beaux esprits, comme Saint-Aubin, prétendaient même que les nonnes chrétiennes y avaient tout simplement succédé à un collège de druidesses ou de vestales. »
Alfred Coville, Une visite de l'abbaye de Saint-Pierre-de-Lyon (1503)
Il faut remonter à la fin du VIe siècle pour attester de l’existence d’un monastère bénédictin féminin sous le nom de Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin. Ennemond, évêque à Lyon de 650 à 663, restaure alors ce monastère selon la règle de Saint-Benoit qui, rédigée au Ve siècle, régit la vie des moniales en collectivité et leur impose un mode de vie.
Des religieuses issues de la haute noblesse lyonnaise
La capitale des Gaules est à l’époque l’une des villes religieuses les plus importantes. L’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains est alors régie par des moniales issues de la haute noblesse lyonnaise. Leur train de vie est alors plus proche de la bourgeoisie et du gratin de Lyon qu’une vie dédiée à Dieu. Il paraît même que les mœurs pouvaient être assez légères…
Se soumettre aux règles de l’Église ? Très peu pour les bénédictines de Saint-Pierre.
« L’abbesse et ses religieuses ne se soumettaient à aucune des règles de leur ordre ; elles se montraient partout, recevaient des visites, assistaient aux fêtes, s’absentaient pour de lointains voyages, vivaient même séparées, chacune dans les terres et domaines qui lui étaient échus, et ne se réunissaient guère que pour les fêtes de Pâques.»
Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon (1895)
Parmi elles, une certaine Alix de Tézieux, comme le raconte l’historien Alfred Coville : « Parmi les religieuses, Alix de Tézieux [...] belle, dissipée, aussi frivole que le comportait son jeune âge, [...] semblait entraîner toute la folle jeunesse de la maison. »
Cette légèreté dérange même au sein des habitants de la ville. Mais les choses allaient bientôt changer avec François de Rohan (1479-1536). Archevêque de Lyon, il décide de mettre un terme à cette vie débridée et ainsi rétablir la règle de Saint-Benoit.
« L’abbesse se considérait sur le même pied d’égalité que l’archevêque de Lyon. L’Église a voulu rétablir une certaine hiérarchie et a imposé à l’abbesse l’obéissance à l’archevêque », raconte Gérard Bruyère, chargé de documentation au musée des Beaux-Arts. Il a suffi d’une simple visite royale pour remettre le problème sur la table. « Lors d’un séjour à Lyon de Louis XII et de la dame de Bretagne, sa femme, en 1503, il y a eu des plaintes contre l’abbaye sur des mœurs relâchées.”, poursuit-il.
L'archevêque de Lyon veut réformer l'abbaye
Las de tous ces abus, François de Rohan initie une réforme en 1511. Un nouveau règlement pour enfin en terminer avec ces nonnes rebelles. Elles doivent désormais vivre en commun et coucher dans un dortoir, prendre l’habit des Bénédictines de Saint-Pierre réformées et enfin se soumettre à la clôture. Finies les sorties libres !
Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu. Les Bénédictines restent des petites rebelles et avaient prévu le coup. Elles refusent de revenir sous la règle de Saint-Benoit, réclament leur liberté et, tout en étant soutenues par leurs familles fortunées, font appel à l’autorité religieuse suprême : le Pape.
Les nonnes croient en avoir fini avec de Rohan. Le commissaire du Pape intervient. Solution trouvée : il décide d’excommunier l’archevêque.
De Rohan ne se laisse pas faire et sort un as de sa manche. Il avait parlé de la situation avec le roi et sa femme, Anne de Bretagne. Ils interviennent dans la foulée de son excommunion afin de la faire annuler puis la réforme est appliquée. Game over pour les bénédictines.

Plan de l'abbaye au 16e siècle, gravure de Séon d’après le Plan scénographique. Musées Gadagne, N 783.
Plan de l'abbaye au 16e siècle, gravure de Séon d’après le Plan scénographique. Musées Gadagne, N 783.
Les dates clés de l'abbaye
VIIe siècle : création du monastère de filles de Saint-Pierre
1503 : Louis XII et Anne de Bretagne séjournent à Lyon. Des plaintes leur sont adressées sur la conduite des moniales. La réforme de l'abbaye est lancée.
1562 : sac de Lyon par les troupes protestantes du baron des Adrets. L'abbesse Françoise de Clermont s'enfuit. Une grande partie des archives disparaît ainsi que le trésor de l'abbaye et les ornements.
1659 : Pose de la première pierre du palais par un petit pauvre âgé de six ans.
1687 : Les travaux sont terminés et auront coûté la somme rondelette de 400 000 livres. L'abbaye devient l'Abbaye royale des Dames de Saint-Pierre"
1755 : L'abbaye Saint-Pierre est l'une des cinq plus riches de France.
1790 : suppression des ordres religieux après la Révolution. Le monastère abrite alors l'abbesse, 31 dames de choeur, une soeur converse, 17 filles domestiques et quatre valets.
1791 : L'Assemblée nationale met l'abbaye à disposition de la Ville de Lyon.
1801 : Arrêté Chaptal. Des collections de peinture prennent place dans 15 villes de France dont Lyon. Ce sont les débuts du musée des Beaux-Arts.
Source : données de Gérard Bruyère, chargé de documentation au musée des Beaux-Arts.
Chapitre II
L'apparition d'Alix de Tézieux

Après ce dur retour à la réalité pour les religieuses, il est temps pour certaines de plier bagage.
« Il y a eu des mesures concrètes prises par le Pape et décrites via une bulle papale », précise Gérard Bruyère. Ce courrier religieux, écrit par le Pape et scellé, « est très sévère sur l’état de discipline de l’abbaye ».
Ainsi, l’abbaye est réformée et les religieuses les plus rebelles sont exclues. Qui dit sortantes dit aussi entrantes et de nouvelles Bénédictines remplacent les rebelles. C’est Anne de Bretagne directement qui a pris la décision de transférer vers d’autres couvents l’abbesse qui dirigeait l’abbaye ainsi que plusieurs religieuses opposantes. Un bon gros nettoyage de printemps en somme !
Dehors les rebelles, bonjour les nouvelles !
Toutes propres, les nouvelles viennent de Saint-Laurent ou de Bourges. Elles sont 14 Bénédictines à rejoindre l’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains. Des anciennes, il ne reste alors que deux soeurs confirmées et 13 novices. Si la révolte se poursuit encore pendant quelque temps, la réforme l’a emporté.
Sauf que... à partir de là, divers évènements paranormaux vont survenir au sein de l’abbaye.
« En l’année 1517, qui fut celle de la réforme, il était resté certains bruits dans l’infirmerie et autres lieux de la maison, surtout la nuit, que l’on avait peine d’y habiter, et même il paraissait un gros chien noir, les yeux étincelants, horribles et si effroyables que les jeunes novices et plusieurs autres, après l’avoir vu, tombèrent souvent malades de frayeur », rapporte Alfred Coville dans son ouvrage, qui poursuit avec d’autres témoignages d’époque mentionnant des démons. « Ils traînaient des chaînes le long des dortoirs, ils troublaient le silence de la nuit par des hurlements affreux, ils agitaient les rideaux des lits et troublaient les couches modestes de ces dames avec une importunité et une malice insupportables. »
Des démons qui n’avaient pas de nom, des apparitions furtives, des poltergeists comme on les appelle dans le milieu du paranormal.
«Antoinette fut réveillée par le bruit de ses rideaux s’ouvrant sous une main étrangère, et sentit
un baiser.»
Parmi les religieuses restantes, Antoinette de Groslée était une proche d’Alix de Tézieux. Mais si, vous savez, une des fameuses nonnes rebelles frivoles qui entraînait tout le monde dans la dépravation. La moniale rebelle serait morte quelques années après son éviction, «dans un village des environs de Lyon, dans des conditions misérables » selon Adolphe Vachet.
Une dizaine d’années après cette expulsion, aux alentours de 1526, Antoinette fait une mystérieuse rencontre. Le spectre d’Alix de Tézieux lui serait apparu. Des objets auraient bougé.
« Or, une nuit, Antoinette fut réveillée par le bruit de ses rideaux s’ouvrant sous une main étrangère, et sentit un baiser. Elle se tut sur cette aventure. Quelques jours après, elle entendit du bruit autour d’elle, et sentit frapper de petits coups sous ses pieds. L’abbesse, avertie, somma l’esprit de signaler sa présence par un certain nombre de coups ; au même instant, on entendit le nombre de coups demandé.”
Le fantôme était présent au plus proche des moniales qui n’en dormaient plus la nuit. Pour l’éliminer une bonne fois pour toutes, il n’y avait pas plusieurs solutions.
Il fallait exorciser l’abbaye…

L’assemblée des religieuses dans le réfectoire lors du départ de Sœur Alix, gravure sur bois publiée dans Adrien de Montalembert, La Merveilleuse histoire de l’esprit qui est apparu au monastère des religieuses de Saint Pierre de Lyon, Paris, 1528, pl. 10. Bibliothèque municipale de Lyon, Rés. 373743.
L’assemblée des religieuses dans le réfectoire lors du départ de Sœur Alix, gravure sur bois publiée dans Adrien de Montalembert, La Merveilleuse histoire de l’esprit qui est apparu au monastère des religieuses de Saint Pierre de Lyon, Paris, 1528, pl. 10. Bibliothèque municipale de Lyon, Rés. 373743.
Chapitre III
Un exorciste à l'abbaye

On ne pouvait plus douter de la présence de l’esprit malin, on dut procéder à l’exorcisme », relate Adolphe Vachet (Les anciens couvents de Lyon)
La cérémonie aurait eu lieu en février 1526. A ce moment-là, l’esprit aurait déclaré être l’âme d’Alix de Tézieux et réclama le pardon de l’Église et des religieuses, pour être délivrée des 33 années de purgatoire auxquelles elle était condamnée après sa mort. Une étape de purification de l'âme où les défunts doivent expier leurs péchés avant de pouvoir entrer au Paradis.
Alix de Tézieux
définitivement partie ?
Un procès-verbal a même été rédigé à l’époque par Adrien de Montalembert, l’aumônier de François Ier sous le titre suivant : La merveilleuse histoire de l’esprit qui depuis naguères s’est apparu au monastère des religieuses de Saint-Pierre de Lyon. Paris, 1528.
Mythe ou légende ? Vérité assurée ? On ne saura sûrement jamais si les faits sont avérés puisqu’Alix de Tézieux ne s’est plus jamais manifestée. En revanche, il y a bel et bien eu un exorcisme, mais dans quel but ?
Historiographe lyonnais et membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Jacques Pernetti (1696-1777) a son avis : « Des critiques pourraient croire était une fraude pieuse imaginée pour que cette apparition épouvanter les religieuses et leur inspirer une conduite plus régulière. »
Aujourd’hui, Gérard Bruyère aimerait voir des historiens se pencher sur le sujet avec un regard neuf et ne plus penser à travers les textes d’époque.
« Je pense qu’il y a matière pour lire les choses autrement, peser la réalité des faits, ça demande un travail sur les archives de l'abbaye aux archives du Rhône mais peut-être aussi au Vatican pour voir si ça a laissé d’autres traces ! Il y a probablement des correspondances qui nous renseigneraient là-dessus »
Gérard Bruyère
Le fantôme disparu, l’abbaye ne voit pas tout rose pour autant. Même si elle est toujours aussi riche, elle perd peu à peu ses privilèges et surtout son indépendance en raison notamment de son renouvellement de nonnes issues de familles moins prestigieuses. En 1637, elle passe finalement sous l’autorité totale de l’archevêque de Lyon. Mais l’abbaye n’en a pas fini de grandir.

Première de couverture de La merveilleuse histoire de l’esprit qui depuis naguères s’est apparu au monastère des religieuses de Saint-Pierre de Lyon. Paris, 1528. Adrien de Montalembert.
Première de couverture de La merveilleuse histoire de l’esprit qui depuis naguères s’est apparu au monastère des religieuses de Saint-Pierre de Lyon. Paris, 1528. Adrien de Montalembert.
Chapitre IV
Plus de fantôme...
pour l'instant

Presque 700 ans plus tard, Lyon a bien changé. L’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains est devenue entre-temps l’abbaye royale des Dames de Saint-Pierre, construite en 1659. Un bâtiment qui n’est désormais plus seul sur la place des Terreaux puisque l’Hôtel de Ville a aussi pointé le bout de son nez dès 1646.
« L’abbaye et la ville étaient en procès sur les terrains de la place des Terreaux. L’abbaye considérait qu’elle possédait les lieux mais la Ville a réussi à y construire l’hôtel de ville, avec une architecture particulière, comme un château dont Bellecour serait la cour. Face à ça, l’abbaye a voulu riposter en commençant à construire son palais dès 1659 », raconte Gérard Bruyère.

Des dalles funéraires de bénédictines sont accrochées aux murs extérieurs du musée. Photo Progrès/Joël PHILIPPON
Des dalles funéraires de bénédictines sont accrochées aux murs extérieurs du musée. Photo Progrès/Joël PHILIPPON

Place des Terreaux, avant la construction du palais Saint-Pierre, 1653, gravure de Robert Pigout. Musées Gadagne inv. (9)53.928. Place des Terreaux, après la construction du palais Saint-Pierre, vers 1672-1674, gravure de Robert Pigout retouchée par Jean Chavane. Musées Gadagne.
Place des Terreaux, avant la construction du palais Saint-Pierre, 1653, gravure de Robert Pigout. Musées Gadagne inv. (9)53.928. Place des Terreaux, après la construction du palais Saint-Pierre, vers 1672-1674, gravure de Robert Pigout retouchée par Jean Chavane. Musées Gadagne.
Une décision de l’abbesse de l’époque, Anne de Chaulnes. Une opposition politique mais également artistique car l’Hôtel de Ville est une œuvre d’architecture française alors que la future abbaye royale des Dames de Saint-Pierre tire son origine de l’architecture italienne.
Autre particularité, l’abbaye est le seul monument lyonnais dont le rez-de-chaussée a été conçu pour accueillir des boutiques et les religieuses en tiraient une grande part de leur revenu, voire même la moitié, en plus de leurs terres. « C’était bien conçu car d’une certaine manière, un bâtiment public à l’époque n’a pas de boutique en rez-de-chaussée. Elles avaient prévu un revenu grâce à la réalisation des boutiques », poursuit le documentaliste.
L'un des musées les plus fournis de France
En 700 ans, il s’en est passé des choses : la Révolution en 1789, le siège de Lyon du 9 août au 9 octobre 1793 mais surtout la création du musée à la suite de ces événements.
A Lyon comme dans bien d’autres villes en France, les révolutionnaires ont voulu rassembler en un même lieu les œuvres d’art saisies ou confisquées au clergé et à la noblesse pour les dévoiler au public et ainsi éduquer le peuple. C’est notamment grâce à l’arrêté Chaptal que les choses vont pouvoir avancer. Acté en 1801 par Jean-Antoine Chaptal, alors ministre de l’Intérieur, celui-ci va permettre la création de musées dans une quinzaine de villes de France dont Lyon. Le musée du Louvre y envoie une centaine de tableaux.
Aujourd’hui, le musée des Beaux-Arts de Lyon est l’un des plus fournis de France avec 70 salles réparties sur 7000 m² avec peintures, sculptures, objets d’art, monnaies, médailles qui revisitent plus de 5000 ans d’Histoire.
Pour Gérard Bruyère, l’histoire du musée serait à mettre en avant. « On ne rappelle pas suffisamment l’histoire de l’abbaye, ça manque, c’est difficile de faire des panneaux qui pourraient raconter cette histoire car il ne faut pas gâcher l'esthétique du musée. »
Des apparitions dans le musée ?
Mais où est donc passée Alix de Tézieux ? Aucun visiteur du musée n’a déclaré avoir vu un tableau bouger, une ombre suspecte dans le jardin du cloître voire senti des caresses improvisées entre deux visites.
Vraiment partie ? Peut-être pas comme le raconte l'un des employés de l'équipe de sécurité du musée. «Il y aurait eu une apparition lors d'une ronde du soir», glisse-t-il, «l'un des anciens gardiens est parti du jour au lendemain en déclarant avoir vu une sorte de dame blanche lui ordonnant de quitter son travail.» Et ce n'est pas la seule fois où un esprit se serait manifesté au sein du lieu. « Il y a des bruits qui courent mais un autre gardien aurait aperçu quelque chose un soir dans les galeries», poursuit-il en restant pour autant très sceptique sur la chose. En revanche, une chose est certaine, un petit chat noir se baladerait dans la cour du palais et n'a toujours pas été attrapé...
Alix voudra-t-elle admirer les nouvelles collections à venir un de ces jours ? Seul l’avenir nous le dira.

